Pologne : une bataille décisive pour l’avenir de l’Europe identitaire

L’incroyable et scandaleuse décision de la « justice » italienne de poursuivre le ministre de l’intérieur Matteo Salvini sous le prétexte grossier et fallacieux de « séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir » dans l’affaire des migrants retenus à bord du Diciotti est une preuve supplémentaire que les gouvernements identitaires ne pourront pas faire l’économie d’un changement radical au niveau de l’institution judiciaire. C’est la condition sine qua non pour pouvoir appliquer leur politique. Matteo Salvini a tort de faire le bravache : «Les juges m’ont donné une médaille, ils peuvent m’arrêter mais ils n’arrêteront pas le changement, qu’ils viennent me chercher, je les attends avec de la grappa!». Le changement ne passera pas uniquement par le verbe mais par l’action. Le changement passera par une réforme profonde de l’institution judiciaire. En Italie et partout en Europe.

Car dans la très grande majorité des pays de notre continent le constat est le même : l’institution judiciaire est malheureusement entre les mains de la gauche et de l’extrême gauche. Ce qui a pour effet d’aboutir à des résultats catastrophiques en matière de sécurité, d’immigration ainsi que sur différents sujets sociétaux liés notamment aux questions se rapportant à l’islam. Et je ne parle même pas de la liberté d’expression et de la répression systématique envers les Identitaires.

C’est ce qu’a parfaitement compris le gouvernement polonais et le parti au pouvoir (PIS) et c’est la raison pour laquelle sa bataille pour transformer l’institution judiciaire est capitale. Celle-ci est aux mains de ses adversaires depuis des décennies puisqu’une part non négligeable qui occupe les postes de l’institution son encore issus de l’époque communiste. C’est dire la nécessité et l’urgence d’y faire le ménage. Les journaux occidentaux peuvent bien mettre l’accent sur la minorité qui manifeste contre cette réforme mais le peuple dans sa majorité ne s’y trompe pas. Comme cet ancien mineur, Zygmunt Poziomka, 59 ans qui résume parfaitement la situation : « Ca fait 28 ans que j’attends que tombe enfin ce dernier bastion du régime communiste, que soient limogés les juges antipolonais, tous ces juges communistes ». Ce n’est pas un hasard si les européistes cosmopolites s’en prennent au gouvernement polonais avec tant de hargne allant jusqu’à le menacer de sanctions financières et de privation du droit de vote de la Pologne au Conseil européen. L’arme atomique de la Commission ! Eux aussi ont compris que la pérennité de leur pouvoir sur les peuples passent par leur capacité à maintenir leur emprise sur le système judiciaire. C’est la raison pour laquelle Varsovie doit faire face depuis des mois à une virulente campagne menée aussi bien par la Commission de Bruxelles que par ses relais médiatiques. La bataille est féroce.

Au vu de ce qui vient de se passer en Italie on mesure toute l’importance pour nos idées d’une victoire du gouvernement polonais sur ce sujet hautement sensible. Le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a affirmé en juillet que le gouvernement ne reculerait « en aucun cas » sur la réforme de la Cour suprême et de l’institution judiciaire. Il faut espérer qu’il dise la vérité. L’avenir de l’Europe identitaire dépend en partie de l’issue de cette bataille.

D.B.



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